Les
capteurs CCD
Physiquement
le capteur est un composant gros comme l'ongle du petit doigt
et des photodiodes sont posées dessus, de 380.000 photodiodes
au début, on en est maintenant à 6.000.000 au gré
des évolutions technologiques.
Cela a commencé à devenir une limite lorsque les capteurs
sont arrivés au chiffre de 3.34 millions.
En effet jusque là on ajoutait un million de photosites par
an à ce qui existait déjà, en conservant la même
surface.
On générait donc des photodiodes de plus en plus petites
(leur nombre augmentant sur une surface équivalente).
Les problèmes qui apparaissaient étaient une perte de
sensibilité (la surface de chaque photosite diminuant) donc
de luminosité, donc générant du "bruit"
vidéo (notamment dans les parties sombres de la photo).
On a poussé encore plus loin les capteurs existant jusqu'à
4.11 millions de photosites.
Ne nous leurrons pas ! Les raisons sont essentiellement marketing
(toujours les chiffres lorsque l'on parle d'informatique ou de technologie
numérique). Cela a en effet permis aux constructeurs de sortir
des appareils "4 millions de pixels" à l'automne
2001. Les appareils testés ont d'ailleurs montré des
faiblesses de rendu, et certains constructeurs ont développés
des fonctions "réductrices de bruit" pour pallier
à cet inconvénient.
Le vrai progrès a été la sortie du capteur
de 5.230.000 pixels par SONY, la surface du capteur ayant été
augmentée.
Ce capteur, grâce à sa surface de 2/3 " modifiant
le rapport de focale a notamment permis d'intégrer des zooms
démarrant à 28 mm sur les Minolta
Dimage 7 et Nikon Coolpix
5000
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Les
capteurs CMOS
Théoriquement, il s'agit de la même technologie
que les capteurs CCD, c'est à dire que ce sont également
des capteurs analogiques, mais qu'ils sont fabriqués sur des
chaînes utilisées pour d'autres puces moins coûteuses.
Sur un CMOS la sensibilité des photosites est moins grande
que celle d'un capteur CCD.
On trouve généralement ces capteurs sur les appareils
d'entrée de gamme, mais ils peuvent aussi être développés
au coup par coup pour des appareils plus importants et plus respectables
(le Canon D60 par exemple).
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Le
capteur CMOS du Canon D30
Mis
au point spécialement par Canon pour équiper uniquement
l'appareil EOS D30, ce capteur à faible consommation d'énergie
ne présente pas les inconvénients classiques du CMOS,
à savoir le "bruit" et les variations de pixels grâce
à des procédés de réduction du bruit.
Le capteur a la dimension d'un film APS (22.7 x 15.1 mm) et est "tapissé"
de 3.25 millions de pixels d'une grande sensibilité au vu de
leur taille.
Notez
que les Canon EOS 1D et D60 possédent aussi des capteurs CMOS
spécifiques.
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Le
super-CCD
Fuji
a conçu un nouveau capteur, appelé capteur
super-CCD, où la photodiode n'est plus rectangulaire, mais
hexagonale, ce qui permet théoriquement de loger plus de pixels
dans la même surface, et par là d'obtenir plus de résolution.
Le sujet est délicat, car si ce capteur apporte plus de résolution,
il a fait (fait et fera ...) l'objet d'une polémique car on
parle de pixels interpolés, donc
fabriqués artificiellement.
De 2.400.000 photosites permettant des images de 4.200.000 pixels
(Super CCD 1). Le super CCD® a évolué à 3.300.000
photosites (Super CCD II) permettant d'atteindre des résolutions
de 6.000.000 de pixels avec moins de bonheur en ce qui concerne les
résultats que pour la première version.
Le super CCD vient d'évoluer en une version 3 qui quoique gardant
les 3.300.000 photosites a vu les fonctions de calculs et de transfert
améliorées pour permettre (théoriquement) de
pousser les sensibilités jusqu'à 800 et même 1600
ISO (mais en perdant le bénéfice des 6 millions de pixels
: voir les nouveaux appareils de Fuji : F601,
F602)
Le clou restant le capteur du futur S2 Pro qui avec 6.17 millions
de photosites doit pouvoir délivrer des images de 12 millions
de pixels.
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Page
spéciale sur le capteur super CCD
Le
capteur X3 (annoncé sur le reflex Sigma
SD9)
Le
capteur annoncé par la société américaine
Foveon a fait un scoop !
En effet ce capteur serait doté d'un verre spécial
permettant de séparer et répartir la lumière
en proportion égale sur les trois couleurs RVB.
Concrètement un photosite capture une composante RVB et non
plus une valeur de Rouge, Vert et Bleu (Filtre de Bayer) par photosite.
Une surface à base de silicone étant capable de séparer
les valeurs de luminosité rouge, verte ou bleue.
Les
avantages selon Foveon (qui serait certifié par Microsoft
et Adobe) sont nombreux :
-
Réduction
des calculs et algorithmes de restitution des couleurs, donc réduction
des coûts pour les fabricants.
- Rapidité de traitement des images (moins de calculs), donc
augmentation de la capacité
rafale.
- Augmentation de la sensibilité (toute la lumière
est traitée et non une partie comme avec le filtre passe-bas).
Ce capteur sera disponible en 4/3 de pouces (3.3 millions de pixels
correspondants à 9.9)
et en format 1/2" (1.3 millions de pixels correspondants à
3.9).
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Page spéciale sur le capteur
Foveon X3
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